portrait

Après une formation musicale et vocale au Centre polyphonique Ariam Ile de France puis à l’école de jazz ARPEJ, Simone Tassimot revient à sa passion de toujours : la chanson... Elle se produit dans divers lieux à Paris.
En 1991, elle obtient un prix d’interprétation au Gala de la Presse.
Elle crée plusieurs spectacles : Chansons d’escales, Saint- Germain-des-Prés, La Fille des bars, Carnaval, Léo et les poètes, Qui j’aime, D’une fin de siècle à l’autre...
Elle enchaîne les tours de chant en France et à l’étranger.

En 2000 Simone Tassimot reçoit le PRIX DE LA VILLE DE VANVES pour la MEILLEURE ILLUSTRATION DU RÉPERTOIRE (Vive la Reprise, Centre de la Chanson).
En 2003, le Loup du Faubourg produit son premier album “Chansons”, qui mêle reprises et inédits.
En 2004, le compositeur Jean-Marie Senia lui écrit une chanson qu’elle enregistre pour le spectacle de Karine Saporta “ L’ENVERS DU MUSIC-HALL ” à la COMÉDIE-FRANÇAISE.
En 2006, elle crée le spectacle “ SIMONE TASSIMOT CHANTE LE GAINSBLUES ” au THÉÂTRE LA FENÊTRE, Paris 11ème.
Elle rend hommage au grand SERGE dans une actualité très européenne : Allemagne, Bulgarie, Pologne, Irlande… (Instituts français, Festivals de la Chanson Francophone).

Simone Tassimot est également COMÉDIENNE LECTRICE. Elle se produit dans les bibliothèques où elle crée des lectures spectacles de poésie et textes littéraires (polars, fantastique, littérature), accompagnée par divers musiciens.


C E Q U ’ I L S D I S E N T D ’ E L L E…


MADEMOISELLE SIMONE CHANTE LE BLUES
Ne croyez pas que Simone Tassimot ait décidé de chanter quelques refrains du beau Serge parce que les hommages se ramassent à la pelle… Non. La Fréhel des temps nouveaux, qui, après une première carrière forte en gueule dans la presse, a décidé de pousser la goualante sur des scènes de fortune et d’infortune, interprète Gainsbourg depuis toujours. Mais en y mettant des accents blues que Billie Holiday ne renierait pas. Yann Plougastel,
LEMONDE 2, 2006

(…) SIMONE TASSIMOT S APPROPRIE LE PLUS NATURELLEMENT DU MONDE UNE CHANSON D HOMME (les Oubliettes) (…) mais surtout elle rend toute sa force à la chanson, sa poésie de la rue, où les regrets du poète "se valsent musette dans les caboulots"... sans jamais toutefois verser dans le populo de convention. Car elle maîtrise sa gouaille, pour ne laisser passer que les mots et leur musique.
Chaque titre est revisité par ce phrasé à la fois extrêmement doux et rugueux. Et lorsque soudain nous sommes sous le choc au détour d'une intonation (incroyables Amours perdues), la douceur du timbre libère toutes les émotions jusque-là retenues par une âpreté vocale merveilleuse. (…Avec) Baby Alone in Babylone, tout se passe comme si, en transitant par le gosier si typiquement français, pour ne pas dire parisien, de Simone Tassimot, l'éclat mortifère des avenues de Los Angeles brillait avec plus de force encore - la force même de la distance.
WWW.LALALALA.ORG, 2006

ELLE A COMMENCÉ AU CLAVIER, ELLE A FINI PAR CHANTER. Mais le clavier sur lequel Simone Tassimot pianotait n’émettait pas des notes, mais sortait du texte au kilomètre. (…) Militante rouge, casquette de gavroche vissée sur ses boucles brunes, cigarette roulée au bec et air canaille, elle en fait voir de toutes les couleurs à ses patrons. Même lorsque le patron en question fut Jean-François Kahn avec qui elle croisa le fer pour la première fois au Quotidien de Paris en déclenchant une grève surprise. Pourtant, lorsque Philippe Tesson mit la clé sous la porte, JFK embaucha Simone Tassimot aux Nouvelles littéraires avant de l’embarquer dans l’aventure de l’Evénement du Jeudi. (…) La technique changeant, les rétines usées par les écrans, l’employée rebelle troque le clavier pour la photo, devient chef icono, se lasse des journaux, tourne la page et, à 50 piges, décide de monter sur scène. Elle débute dans la chanson réaliste, enregistre un album au Loup du Faubourg, prend des cours de théâtre, fait de la commedia dell’arte, organise des lectures dans les bibliothèques, exécute des montages poétiques, abandonne la gouaille pour Gainsbourg. Elle a trouvé sa voix et après une tournée dans les ex-pays de l’Est, revient à Paris donner à La Fenêtre, quatre soirs durant, un grand spectacle. Son timbre colle le blues, son rythme swingue, cette petite femme-là est épatante. Ce printemps, Simone interprète Serge, mais elle n’a pas dit son dernier mot. Tombé sous son charme, Jean-Marie Sénia, compositeur de renommée internationale, va écrire des chansons rien que pour elle. (…) Après avoir ressuscité vibrato Fréhel, Damia, Marianne Oswald, Germaine Montero, elle chantera piano du vrai Tassimot.
Anna Alter,MARIANNE, 2006